Golfe de Thaïlande, quelque part aux confins des frontières du Cambodge et de la Thaïlande.
C’est un village sur pilotis, un village de pêcheurs, un repaire de pirates aussi. Le long du ponton qui le relie à la terre, il s’y déploie des dizaines d’autres petites ruelles faites de planches de bois courant au-dessus de l’eau. Là, des maisons et des terrasses enchevêtrées les unes avec les autres se croisent et se saluent, se chamaillent et s’acoquinent pour former un mirage cerné par l’eau.

Sur la terre ferme, qui elle-même est une île, une jungle luxuriante en recouvre toute la surface et les montagnes qui pointent vers le ciel ne sont qu’une palette de notes vertes déclinées à l’infini.
Seules quelques plages de sable d’or, bordées de cocotiers, sont épargnées par l’invasion végétale.


Côté mer, la baie est fermée et protégée des regards par des îlots également envahis par la végétation.
C’est ici que nous vivons depuis deux jours, sur les balcons rongés par le sel, sur les plages à l’ombre des cocotiers. Exactement sous le soleil, entre ciel et mer.

Où sommes-nous ? Cela sera impossible à vous révéler. Notre silence est la condition sine qua non pour continuer à vivre au paradis. C’est le prix de leur et de notre tranquillité.

Nous aimons les secrets et cet endroit mérite d’être oublié du reste du monde.
Et puis à vrai dire, nous ne sommes pas non plus des balances…
A plus tard, en terres connues.

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