Nous continuons notre dégringolade italienne. Les Alpes dans le rétroviseur, nous descendons la riche plaine du Pô pour atteindre ce matin Parme, haut lieu, s’il en est, de la gastronomie. Le jambon, le parmesan, les tagliatelles à la ricotta, le parfum sucré des tomates juteuses s’échappant des trattoria, Parme est un concentré de dolce vita.

Et c’est de manière lente et élégante qu’il convient de déambuler dans l’ancienne cité romane.

Ici on pédale évidemment sur une bicyclette sans âge, nu pieds, en costume sur mesure. Les femmes y promènent sur le guidon, un bouquet de fleurs éclatantes de soleil dans un panier rouillé.

La cathédrale offre comme tous ces endroits apaisés un moment de quiétude et si jamais on s’y ennuie, le peintre de la Renaissance Il Corregio à déposé intégralement sur ses voûtes une grandiose fresque aux allures de bandes dessinées.
On vit lentement à Parme parce que personne n’a encore trouvé ici, une bonne raison de se presser.

Parme, petite ville de la plaine du Pô, en Emilie Romagne, tout un poème. Le prononcer est déjà tout un voyage.
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