Thaïlande : A l’ombre des rideaux safrans

Mardi, deux heures du matin, nous sommes en route pour le nord de la Thaïlande. Allongés sur les couchettes d’un train chaotique, nos cerveaux embrumés se demandent encore ce qu’ils ont fait pour arriver là.

Retour en arrière. Dimanche matin, le moteur de la voiture dans le hameau du Quillé sonne le départ de l’escapade. Ensuite nous prenons toutes les portes qui veulent bien s’ouvrir. Des cars, Rennes, le Mans, Paris, des avions, Francfort, Bangkok, un train, un métro, gare de Bangkok …sans sommeil…Étourdissant.

Cette nuit, dans le secret des alcôves de nos couchettes, notre sommeil vit et vibre aux caprices de la voie ferroviaire. Des rideaux nous protègent du reste du monde. Seules parfois des lumières de l’extérieur viennent créer un théâtre d’ombres Thaï sur les tentures safrans de nos couches. Quand le train s’apaise et retrouve sa respiration, nous nous rendormons. Jusqu’au prochain hoquet du rail… 2h35 du matin, couchette du haut, Sandrine est en train de manger. Elle me dit qu’elle a faim et qu’elle ne sait pas qu’elle heure il est… Elle a bien raison de manger à cette heure si elle a faim. L’heure n’importe plus beaucoup. De toute manière, on avait cassé nos montres avant de partir.

Bon app, bon jour, bonne nuit, salut.

Ça recommence !


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